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2002L’exposition avec son ami Bernard Réquichot, « Dado-Réquichot. La Guerre des nerfs », ouvre en février aux Abattoirs à Toulouse.
Réalisation de L’École de Prescillia, dont il fera don au Centre Pompidou en 2006. Cette toile sera suivie d’une série de toiles sur l’école, « le moule Jules Ferry », qui obsédait Dado, comme L’École d’Ivo (du nom de son petit-fils), conservée au Musée régional d’art contemporain Languedoc-Roussillon, à Sérignan.
Dado entame une collaboration éphémère avec la Galerie Alain Margaron, collaboration qui achèvera de le convaincre de travailler désormais hors de tout système marchand.
Dernier séjour au Monténégro à l’automne pour une grande exposition qui lui est consacrée au Musée national du Monténégro, à Cetinje.
2003Suite à une collaboration fructueuse avec le fondeur Régis Bocquel, Dado investit le blockhaus de Fécamp, construit vers 1942 par l’occupant allemand. Après avoir peint sur les murs, il y installe des bronzes réalisés à partir de différents éléments tels que bouteille de gaz, Christ, baigneur, cadavre de chat ainsi que des motifs célèbres comme la femme casquée du Départ des volontaires de 1792 de Rude ou la Victoire de Samothrace.
2004Début d’une collaboration avec Matthieu Messagier avec la publication d’un livre de bibliophilie Une clarté sessile, chez Fata Morgana, illustré de six lithographies originales. Participe à l’exposition du centenaire du journal L’Humanité, « Cent peintres pour les cent ans de l’Huma ».
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2005Publication, chez Léo Scheer, de Notes du dehors, manuscrit de Matthieu Messagier enluminé par Dado.
2006Réalisation de la série Les Oiseaux d’Irène à partir des planches d’un livre d’ornithologie et de reproductions du manuscrit du roman Suite française d’Irène Némirovsky conservé à l’Institut Mémoires de l’Édition Contemporaine (IMEC). Important versement d’archives à l’IMEC, grâce à Yves Chevrefils-Desbiolles, en charge des fonds d’artistes.
2007Achat par le Fonds national d’art contemporain d’un tableau de grand format, Suite française (2006). Publication des Oiseaux d’Irène aux Éditions de la Différence, avec des textes de Claude Louis-Combet et de Yanitza Djuric. Suite à un coma provoqué par une insuffisance respiratoire grave, Dado émet le vœu d’être inhumé à Košćele (Monténégro), lieu-dit situé à une dizaine kilomètres de Cetinje, d’où l’on peut apercevoir la rivière Rijeka Crnojevića et le lac Skadar.
Parallèlement, il se passionne pour le numérique, dont il devine toutes les possibilités, et élabore ce site web avec son gendre, Pascal Szidon, sorte d’œuvre testamentaire où il décide d’opérer une relecture de son œuvre.
2008Mise en ligne, le 31 août, du site officiel de Dado, « Syndrome Dado », sur les URL http://www.dado.fr/ et http://www.dado.me/. À cette occasion, Dado exécute des œuvres spécialement pour l’écran d’ordinateur, notamment des collages à partir de photographies de Domingo. Réalisation de peintures murales à Hérouval.
2009Dado représente le Monténégro à la 53e Biennale de Venise, avec un ensemble de bronzes et des bâches reproduisant des photos de l’atelier incendié prises en 1989 par Domingo. Intitulée « Les Élégies Zorzi », l’exposition lui permet de rendre hommage à tous ses amis artistes disparus : Bernard Réquichot, Hans Bellmer et Unica Zürn, Robert et Christophe Malaval, Öyvind Fahlström…
2010En août, Dado reçoit le Prix du 13 juillet, la plus haute distinction nationale monténégrine.
Du 15 septembre au 31 octobre 2010, neuf grandes bâches réalisées spécialement par Dado pour l’occasion à partir de photos rehaussées sont exposées à Shanghai dans le pavillon monténégrin de l’exposition universelle.
Début novembre, l’ICOM-UNESCO reconnaît le site web de Dado comme une institution muséale à part entière et lui octroie le droit d’utiliser le domaine internet de premier niveau « .museum », réservé jusqu’en 2018 au seul usage des musées. La version anglaise du site est mise en ligne sur l’URL http://www.dado.virtual.anti.museum/.
Dado meurt le 27 novembre à l’hôpital de Pontoise.
Suite à une cérémonie dans le musée de Cetinje, sa ville natale, Dado, vêtu du costume traditionnel monténégrin, est enterré lors de funérailles nationales le vendredi 3 décembre à 15h à Košćele, près de Rijeka Crnojevića, au Monténégro.
→ Situer la tombe de Dado sur une carte.
Un hommage à Dado est organisé le 25 janvier 2011 à la chapelle Saint-Luc à Gisors, en présence de M. Branislav Mićunović, ministre de la Culture du Monténégro, de Mme Irena Radović, ambassadeur du Monténégro en France, de M. Alfred Pacquement, directeur du Musée national d’art moderne, et de M. Marcel Larmanou, maire de Gisors.
→ Consulter le déroulement de la cérémonie et les discours des différents intervenants.